Vous venez de faire construire votre piscine ou vous avez comme projet de faire appel à un pisciniste prochainement ? Traiter votre bassin fait partie du jeu ! Vous devez suivre absolument toutes les recommandations pour une désinfection optimale.
Notre guide vous permet de mieux comprendre comment doser le taux de chlore et prendre soin de votre bassin.
Note importante sur les unités de mesure : Dans cet article, nous utilisons l’unité mg/L. Cette notation est également équivalente au ppm. Par exemple, 2 mg/L = 2 ppm. Cette unité mesure la concentration de chlore, de stabilisant ou d’alcalinité dans l’eau de votre piscine. Plus le chiffre est élevé, plus la concentration est importante.
Vous comptez vous faire plaisir avec une piscine extérieure, bon choix ! Mais quel taux de chlore est idéal ? Généralement cela doit se situer entre 1,0 et 3,0 mg/L. En été, la fourchette se situe plutôt entre 1,5 à 2,0 mg par litre, l’équilibre est alors idéal.
Pour les piscines intérieures, le dosage est légèrement inférieur. Le taux recommandé est entre 0,5 et 1,5 mg / L. Cette différence s’explique surtout car votre piscine n’est pas exposée aux UV et l’eau s’évapore beaucoup moins.
Le chlore que vous utilisez dans votre bassin se décline en différentes formes, il est important de les connaître pour un traitement de l’eau efficace :
Le chlore libre est composé de ces deux types de chlore :
L’efficacité du traitement au chlore dépend étroitement de l’équilibre entre trois substances :
L’alcalinité (TAC) assure que le pH reste stable. Cette interdépendance entre ces trois produits explique pourquoi l’entretien et le traitement de sa piscine nécessitent une approche globale plutôt que des ajustements de l’un ou de l’autre produit.
💡Pour rappel, le chlore combiné est le résidu de chlore actif une fois les micro-organismes supprimés.
Le taux de chloramines ne doit jamais dépasser 0,6 à 1,0 mg/L. Pourquoi ? Car au-delà de ce seuil, vous pourrez sentir une odeur forte de chlore, voir votre eau devenir trouble et avoir des symptômes tels que des irritations cutanées et oculaires. Ce phénomène est en fait le signe d’un manque de chlore actif. Dans ce cas, il faut réaliser un traitement choc pour briser les chloramines pour recréer l’équilibre.
Plusieurs méthodes permettent une analyse précise de l’eau de votre bassin.
Pour ceux qui veulent vraiment une mesure très précise, les testeurs électroniques et photomètres digitaux vous offrent des résultats clairs. Aucun moyen de vous tromper.
Contrôler votre eau une fois par semaine durant la saison est un minimum. Cette fréquence doit augmenter à deux ou trois tests par semaine lors des périodes de fortes chaleurs ou si vous l’utilisez beaucoup. Comme les orages font partie des inconvénients de l’été et sont souvent soudains, des vérifications de l’eau s’imposent après de telles intempéries.
Le moment idéal pour effectuer votre test est le matin avant de vous baigner ou directement en soirée après utilisation.
⚠️ Évitez de tester l’eau directement après avoir ajouté du produit. Les résultats ne seront pas fiables. Attendez patiemment pour avoir les taux une fois l’eau stabilisée.
Quand le taux dépasse 5 mg/L, le risque d’irritation cutanée et oculaire est très élevé. Le revêtement du bassin peut également se décolorer, sans parler de l’odeur chimique désagréable qui s’échappe de votre bassin.
Face à cette situation, retirez immédiatement les galets de chlore, arrêtez l’électrolyseur si vous utilisez ce système, et interdisez temporairement la baignade.
Les rayons UV sont votre allié. Retirez la bâche et laissez tourner la filtration pendant 24 à 48 heures. Cela permettra au soleil de décomposer l’excès de chlore progressivement.
Vous pouvez aussi ajouter de l’eau fraîche pour le diluer. Vidangez 10 à 20% du volume total et remplissez à nouveau avec de l’eau froide. Cette approche présente l’avantage supplémentaire de réduire simultanément les autres paramètres éventuellement déséquilibrés.
Une autre solution est d’utiliser des neutralisants chimiques, généralement à base de thiosulfate de sodium. Ils agissent en quelques heures mais nécessitent un dosage précis. Suivez scrupuleusement les instructions du fabricant et attendez au minimum 12 à 24 heures avant de vous baigner. Vérifiez obligatoirement avant le retour sous 3 mg/L.
Votre taux de chlore est trop bas ?
Le chlore lent que vous achetez sous forme de galets ou pastilles, vous assure un traitement continu et préventif. Sa dissolution progressive maintient le taux stable pendant plusieurs jours, idéal pour l’entretien quotidien avec un doseur flottant ou un distributeur automatique.
Le chlore choc, généralement en granulés à dissolution rapide, est très concentré. Ce traitement curatif s’utilise ponctuellement pour rattraper une eau verte, éliminer les algues ou restaurer rapidement un taux déficient.
Le traitement de choc ne s’active pas n’importe quand. Votre eau est verte ? Trouble ? Vous observez des algues ? Le taux est en dessous de 1 mg/L ? Alors voici la marche à suivre :
Si le pH est trop élevé, corrigez-le d’abord avec du pH Minus avant d’ajouter du chlore.
Une sur-stabilisation exige une vidange partielle de 20 à 30% du volume, seule solution pour abaisser l’acide cyanurique qui ne s’évapore jamais naturellement. Respectez toujours l’ordre des traitements : pH d’abord, puis chlore, jamais les deux en même temps.
Le stabilisant protège contre la dégradation UV du chlore. Cela reste particulièrement important même en Belgique ! Même s’il se cache souvent, le soleil est parfois bien présent. Maintenez ce paramètre entre 20 et 50 mg/L pour une efficacité optimale.
Testez le stabilisant mensuellement avec des kits d’analyse ou des bandelettes spécifiques. Au-delà de 75 mg/L, envisagez une vidange partielle.
La sortie d’hivernage est une étape cruciale pour avoir une piscine en bon état, prête pour vous détendre tout l’été. Entre mars et avril, retirez la bâche d’hivernage et procédez à un nettoyage complet du bassin. Effectuez une analyse complète des paramètres : chlore, pH, stabilisant et alcalinité.
Un traitement de choc s’impose systématiquement après la période d’hivernage pour éliminer les micro-organismes développés durant l’hiver. Adaptez progressivement vos traitements dès l’augmentation des températures.
La période estivale est le moment où vous devez être plus vigilant. Surveillez davantage les taux en faisant plusieurs tests par semaine. Les températures qui dépassent 28°C accélèrent la dégradation du chlore et favorisent le développement d’algues. L’évaporation importante nécessite des ajustements fréquents.
Les orages fréquents diluent les traitements et peuvent parfois créer des contaminants dans l’eau. Vérifiez systématiquement vos paramètres après chaque intempérie.
Dès septembre, réduisez progressivement l’intensité des traitements en fonction de la baisse des températures et de l’utilisation. Un dernier traitement choc avant la fermeture définitive élimine les résidus organiques et réduit le développement d’algues durant l’hiver.
Consultez notre guide complet sur l’hivernage pour une préparation optimale adaptée.
Vous avez maintenant la maîtrise ? Chlore, pH, stabilisant agissent ensemble et vous permettent d’avoir une eau équilibrée et saine ! Une routine régulière, méthodique et surtout adaptée à la saison vous permet de garder votre bassin en bon état et de ne prendre aucun risque lors de la baignade.
Chez ServiPools, nous vous accompagnons ! Notre équipe de professionnels vous propose :
Besoin d’un bon pisciniste en Belgique pour vous guider ? Nous sommes la référence.
Patientez minimum 12 à 24 heures et testez impérativement l’eau. La baignade n’est autorisée que lorsque le taux redescend sous 3 mg/L. Cette durée peut varier selon la température de l’eau et l’intensité du traitement.
Cette concentration reste déconseillée car elle présente des risques d’irritations cutanées et oculaires, particulièrement pour les peaux sensibles et les enfants. Attendez la diminution naturelle ou diluez avec de l’eau fraîche.
Le chlore stabilisé contient de l’acide cyanurique qui le protège des UV, idéal pour les piscines extérieures mais risquant l’accumulation. Le chlore non stabilisé convient aux piscines intérieures ou en complément pour éviter la sur-stabilisation. Chaque type répond à des besoins spécifiques selon votre installation.
Aux concentrations recommandées (1-3 mg/L), le chlore ne présente aucun danger. Les irritations proviennent généralement des chloramines (chlore combiné), signe d’un déséquilibre nécessitant correction. Un traitement bien géré garantit une désinfection efficace sans risque sanitaire.
Non, cette odeur caractéristique signale paradoxalement un excès de chloramines, donc un manque de chlore libre actif. Effectuez un traitement choc pour briser les chloramines et restaurer l’équilibre. Une eau correctement traitée ne dégage pratiquement aucune odeur.
Les magasins spécialisés et piscinistes locaux proposent des produits de qualité et des conseils personnalisés. Privilégiez ces enseignes pour garantir l’efficacité de vos traitements et bénéficier d’un accompagnement professionnel adapté à votre installation.
Les températures descendent déjà ! Il sera bientôt temps de réaliser l’hivernage de votre piscine ! Chaque hiver, beaucoup de propriétaires de piscines doivent financer
Votre projet de piscine devient réalisable cet été ? Vous êtes enfin prêt à passer le cap et profiter à deux, entre amis ou en
